18 décembre 2012

ptitparisien 21 mars 1909 
Intoxication
"Drame de la misère - une mère s'asphyxie avec ces trois enfants 
Le terrible et long hiver que nous subissons pèse durement sur les pauvre gens et les statistiques enregistrent chaque jour des drames où la misère entraîne aux pires extrémités ceux qu'elle étreint. Tout récemment, près de Reims, une malheureuse mère de famille, enceinte de sept mois, profitant de l'absence de son mari alluma trois réchauds dans la chambre où étaient couchés ses trois enfants âgés de neuf, sept et quatre ans et s'étendis auprès d'eux. 
  Le soir les voisins entrant dans la maison trouvèrent quatre cadavres."            
"Le petit Parisien" 1909

22 octobre 2012

info pour les pros et plus si affinité...............

"Poêles à bois : comment éviter les sinistres ?  
Au congrès de l’UECF, l’atelier «ramoneur-fumiste un métier à part entière» a été le lieu d’un débat passionné avec une interrogation de fond : l’engouement actuel pour les poêles à bois et inserts va-t-il se traduire par une brusque augmentation des sinistres (intoxications, feux, décès…) ? Au cœur du débat, la profession de ramoneur-fumiste et l’adéquation des conduits de fumées et des installations avec ce type de générateurs. «Il manquerait en France aujourd’hui près de 6000 ramoneurs professionnels», estime Olivier Caron, président de la commission ramonage-fumisterie lors d’un atelier organisé dans le cadre du congrès annuel de l’Union des entreprises de génie énergétique et climatique de France (UECF/FFB) à Annecy, samedi 13 octobre. Tous les professionnels s’accordent à dire que le métier est complexe et qu’il va bien au-delà du simple contrôle de vacuité d’un conduit. Mais beaucoup d’acteurs de ce marché ne sont toujours pas formés aujourd’hui. Qu’ils exercent le métier de ramoneur ou de plombier-chauffagiste, les professionnels eux-mêmes n’ont pas toujours conscience des risques et de la responsabilité qu’ils engagent. Pourtant, depuis 1996, le métier est réglementé. Les chambres de métiers devraient exiger dorénavant un diplôme de niveau V ou la validation de 3 années d’expérience professionnelle. En pratique, on est loin du compte. Un débat a bien failli déchirer les professionnels, entre les héritiers des fortes traditions alsaciennes et savoyardes de ramoneur-fumiste qui estiment qu’on ne peut pas former un professionnel digne de ce nom en moins de 10 mois (10 semaines de cours + alternance en entreprise) et les plombiers-chauffagistes qui ont mis en place une formation continue de 3 semaines, sanctionnée par un examen. Si des tensions persistent, les deux métiers ont quand même entrepris de travailler ensemble pour essayer d’établir un référentiel national commun. En attendant, a demandé un installateur également expert judiciaire, «quelle est d’après vous la solution pour que l’on puisse communiquer de manière nationale et efficiente afin de ne plus voir des choses qui sont délirantes. L’engouement pour le bois est tel que les ventes explosent. Pour le moment c’est anecdotique, mais il va y avoir des morts !» "